Créée sous le nom de Twitter par Jack Dorsey, Evan Williams, Noah Glass et Biz Stone, la plateforme devenue “X” après son rachat par Elon musk en 2022 fait encore scandale. Le site du journal 20 MINUTES évoque la chronologie du chaos depuis cette prise de contrôle, entre polémiques, transformations et batailles judiciaires.
LE PARISIEN relaie l’information indiquant que désormais “X” (anciennement twitter) va officiellement autoriser la diffusion de contenus pornographiques et violents. Avant 2022, la plateforme avait pour habitude de bannir tout contenu de la sorte et toute prise de parole estimée injurieuse, quitte à aller jusqu’à la fermeture des comptes identifiés. Depuis le rachat par le multi-milliardaire d’origine sud africaine, RADIO FRANCE relève qu’une étude a dévoilé que les algorithmes de “X” favorisent les messages toxiques. Les publications de contenus à caractère érotique voire pornographique étaient déjà disponibles sur la plateforme mais sans être concrètement autorisées.
Sur la page du réseau, les décideurs ont officialisé leur position : « Nous pensons que les utilisateurs devraient pouvoir créer, diffuser et visionner des contenus sexuels dès lors qu’ils sont produits et distribués de façon consensuelle ». Par ce communiqué, la plateforme met fin à une hypocrisie et valide la volonté de son dirigeant Elon Musk de faire de “X” un espace de libre expression. De la réduction de la modération des contenus, à la levée de suspensions de comptes infligées à des personnalités controversées, la majorité des décisions prises sous le contrôle de Musk vont dans le sens d’un laisser-aller.
Cette nouvelle décision s’ajoute à toutes les initiatives contestées prises par le propriétaire et qui ont fait perdre 40% de revenus publicitaires à “X” depuis son rachat. De leur côté, Facebook, Instagram ou Snapchat ont, au contraire, mis en place de lourdes restrictions concernant les contenus à caractère pornographique.
Par Marie Gaulade