Au lendemain du dernier sommet du Commonwealth, organisation intergouvernementale qui réunit la Grande Bretagne et ses anciennes colonies, LE MONDE rapporte que la déclaration finale a soulevé le sujet de la justice réparatoire concernant la traite négrière. D’après AFRICANEWS, par la voix du ministre des affaires étrangères David Lammy, les autorités britanniques ne veulent pas parler de transfert d’argent mais de « partenariats respectueux(…) qui apportent une croissance à long terme ». Le ministre des affaires étrangères, lui-même afro-descendant originaire de Guyane, a déclaré à la BBC lors d’une visite au Nigéria, que l’esclavage « a laissé des cicatrices » et qu’il faut dorénavant penser à l’avenir plutôt que débattre des réparations.
De passage en Afrique du Sud durant la même tournée effectuée sur le continent, le ministre britannique a confirmé cette approche en affichant clairement les ambitions de son gouvernement en Afrique. David Lammy a non seulement réitéré le souhait de la Grande Bretagne d’offrir à l’Afrique une représentation au conseil de sécurité des nations unies mais il a aussi commencé à nouer des partenariats entre Pretoria et Londres, notamment dans des domaines clés comme la sécurité ou l’économie verte. Selon VANITY FAIR, le Prince Williams, également présent à Cape Town dans le cadre du Prix “Earthshot” qu’il a initié en 2020, a lui aussi plaidé pour des échanges accrus avec l’Afrique. Ce mercredi 6 novembre en soirée, il remettra à cinq lauréats, ce Prix qui récompense chaque année des projets engagés pour l’environnement. Le ministre des affaires étrangères David Lammy devrait être présent à la cérémonie.
Par Sandy Matongue