Après plus d’un an de discussions et de débats, le journal LE FIGARO annonce que la France entre dans l’histoire. C’est presque 50 ans après la loi Veil de 1974 qui légalisait l’avortement dans le pays, que le gouvernement Macron adopte un texte qui fera date. Le parlement français réuni symboliquement au Château de Versailles a confirmé ce vote historique avec 780 voix pour et seulement 72 contre. La France devient officiellement le premier pays au monde a garantir explicitement dans ses textes, la liberté de recourir à l’IVG (interruption volontaire de grossesse).
FRANCE BLEU rappelle que pour être approuvé, le texte devait obtenir un minimum de 512 voix. Cette décision a déclenché une standing ovation dans l’hémicycle et une vague de salutations qui s’est propagée jusque sur le parvis de la tour Eiffel. Le site de PUBLIC SENAT rappelle que le chemin a été long et sinueux, passant du « manifeste des 343 » en 1971, à la loi Veil en 1974, au remboursement à 100% de l’IVG en 2012, pour arriver à cette introduction législative aujourd’hui. Le président Macron a annoncé que la cérémonie publique pour valider cette inscription aurait lieu le vendredi 8 mars à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.
Le COURRIER INTERNATIONAL rapporte l’impact de cette nouvelle, de l’Espagne, aux Etats-Unis, en passant par l’Argentine où le droit à l’avortement obtenu en 2020 est menacé par le nouveau pouvoir en place. FRANCE INFO relate que cette décision historique est la première du genre dans le monde mais que d’autres pays avant la France ont inscrit de manière implicite ce droit dans leur constitution. C’est le cas dans plusieurs pays de l’ex-Yougoslavie, où « un droit humain de décider librement de la naissance de ses enfants » est inscrit dans les textes depuis 1974. A Cuba, l’avortement est également protégé de manière indirecte et au Kenya, l’avortement n’est pas autorisé sauf si un professionnel de santé en confirme la nécessité.
Par Inteuch Mac