Alors que Thomas Sankara aurait eu 73 ans ce jour, le magazine VICE rapporte que les rappeurs burkinabés saluent toujours sa mémoire.
Comme l’explique l’anthropologue Anna Cuomo dans son livre “Faire carrière dans le rap au Burkina Faso”, le rap au Burkina Faso mélange des sonorités traditionnelles et modernes. Cette musique tradi-moderne est le résultat d’une politique initiée par le président Thomas Sankara dans les années 80. Il voulait créer une identité nationale forte en modernisant le terroir. Cette politique culturelle a encouragé toute une génération de MC à intégrer des sonorités traditionnelles qui s’exporterait pour présenter aux autres pays la culture du pays.
L’Abestit précise que les rappeurs burkinabés sont capables de réciter un discours par cœur de Sankara par cœur. 35 ans après sa mort, le “Président des pauvres” est hissé au panthéon d’une jeunesse en quête d’une identité panafricaine. Son nom continue de circuler à travers l’Afrique comme une fierté à revendiquer.
Par Kady Kane