Un an après l’éruption du volcan Nyiragongo en République Démocratique du Congo, la population de Goma, ville de cette zone volcanique, est toujours en danger. En effet, en plus des dommages civils et matériels dus à l’éruption de 2021, s’ajoutent des risques de santé liés aux vapeurs toxiques présentes dans l’atmosphère. Selon le Monde, environ 1,5 million d’habitants sont menacés.
Le Nyiragongo est en éruption permanente depuis 2002, un suivi des niveaux du lac de lave sur le volcan est fait depuis l’espace. Ces mesures renseignent sur la dynamique du volcan et aident à anticiper les éruptions futures. De nombreux scientifiques assurent que l’endroit n’est plus constructible, cependant une partie de la population commence à se réinstaller malgré les interdictions.
Placées pour la plupart dans des familles d’accueil ou dans des camps temporaires, les victimes de cette éruption sont donc toujours exposées à ce gaz post-catastrophe, s’étendant sur des kilomètres. Il est nommé le mazuku.
Par Tara Wiggins