En Afrique du Sud, depuis la mort du roi zoulou Goodwill Zwelithini, en mars dernier, et la mort, un mois après de la reine régente, Shiyiwe Mantfombi Dlamini Zulu, l’unité au sein du clan zoulou s’est fragilisé et des tensions sont apparues. La famille royale se dispute le trône ainsi que leur héritage.
Conformément au testament du roi, la reine Mantfombi Dlamini a été nommée régente, alors qu’aucun successeur n’a été officiellement désigné. Son fils aîné, Misuzulu Zulu, est pressenti pour monter sur le trône. Mais les batailles légales remettent aujourd’hui cette affirmation en question.
La première des six épouses du roi, entend faire reconnaître son union avec Goodwill Zwelithini comme la seule et légitime auprès du tribunal et s’oppose au couronnement d’un nouveau souverain. Dans une autre plainte, deux de ses filles estiment que le testament laissé par leur père est un faux. Elles demandent sa suspension.
Le roi des Zoulous ne possède plus aujourd’hui de pouvoir exécutif, il conserve beaucoup d’influence sur le plus grand groupe ethnique d’Afrique du Sud. Le souverain a son mot à dire dans la gestion des terres ainsi que sur les questions culturelles et judiciaires au sein de son territoire. Goodwill Zwelithini, roi zoulou depuis 1971 a été le monarque le plus influent du pays.
La ministre des Affaires traditionnelles, venue rendre hommage à la reine défunte, espère que “la paix et la stabilité seront rapidement rétablies au sein de la famille royale.”
Par Dalinie Mvemba