Un avocat constitutionnel ghanéen Kwasi Fokuo Banyin, affirme que tous les actes sexuels sous connaissance charnelle non naturelle, y compris la “fellation”, les rapports anaux sont des infractions à la loi sur les infractions pénales du pays. Il a expliqué que bien que les lois du #Ghana n’interdisent pas expressément l’association entre personnes du même sexe, la loi sur les infractions pénales (Criminal Offences Act ; Sexual Offences) considère comme un délit le fait d’avoir des relations sexuelles contre nature. S’exprimant avec Ekourba Gyasi dans l’émission matinale de la chaîne Atinka TV Ghana, Ghana Nie, l’avocat Fokuo Banyin a expliqué ses points de vues.
“Donc, si nous utilisons cette définition, alors il est certain que le fait d’avoir des relations sexuelles homosexuelles ou des relations sexuelles anales est un délit ; et cela vaut pour plusieurs autres actes sexuels. Il a également fait remarquer que les lois du Ghana n’autorisent pas le mariage entre personnes du même sexe, ajoutant que “lorsque vous entrez dans notre loi sur le mariage, elle définit le mariage comme une union entre un homme et une femme”. Des appels ont été lancés au gouvernement pour qu’il ferme l’espace communautaire LBGT qui a été récemment ouvert à Accra.
C’était après que l’Union européenne ait promis son soutien aux groupes de la société civile qui promeuvent les droits des lesbiennes, des gays, des bisexuels et des transgenres au Ghana.
Par Éric Raque