LES PAYS DE L’AES REJETTENT LA PÉRIODE TRANSITOIRE ACCORDÉE PAR LA CEDEAO

La décision prise par les pays de l’AES de sortir de la Cedeao a été prise en début d’année, au mois de janvier 2024. Dans un communiqué diffusé par ANADOLU AJANSI, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont accusé l’organisation continentale d’être devenue « une menace pour ses États membres et ses populations dont elle est censée assurer le bonheur »

Lors du dernier sommet de la Cedeao qui s’est déroulé à Abuja, TV5 MONDE révèle qu’un délai de rétraction de 6 mois a été annoncé pour que les trois pays puissent revenir sur leur décision. Selon LE POINT, cette ouverture offerte par l’organisation entre dans un objectif de ne pas s’inscrire dans une confrontation avec l’AES. La réponse des trois états militaires a été cinglante. Le collège des chefs d’état de la confédération des Etats du Sahel a estimé que cette offre n’est qu’une « énième tentative qui permettrait à la junte française (…) de pour suivre la planification et la conduite des actions de déstabilisation conter l’AES ».

Depuis de longs mois, le climat est tendu entre les pays gouvernés par des gouvernements transitoires hostiles aux pays occidentaux, et notamment à la France, et les 15 pays membres de la Cedeao. Dans cette période, les présidents du Sénégal et du Togo jouent le rôle de médiateur pour tenter d’apaiser les tensions.

Par Yvon Gahlérais