Le Journal LES ECHOS nous renseigne que selon l’ONU, 120 000 soldats russes auraient été tués depuis le début du conflit. L’ONU rappelle que le bilan réel est certainement plus élevé, le tout ajouté aux soldats mis hors combat de suite d’invalidité. Le magazine L’OPINION indique que pour faire face à la pénurie de personnels et à l’enlisement du conflit, la Russie a opté pour le recrutement de jeunes en provenance de Cuba, de l’Inde ou du Népal. Ces derniers se font recruter par l’Armée russe notamment afin d’échapper à la pauvreté.
JEUNE AFRIQUE nous apprend qu’après avoir ciblé ces populations, le Ministère de la Défense russe s’intéresse depuis peu aux milliers d’immigrés africains qui sont menacés d’expulsion. Les nouveaux combattants rejoignent les rangs appâtés par des salaires attractifs ou contre la promesse d’obtenir leur naturalisation. Selon les témoignages recueillis par FRANCE INFO, certains des soldats recrutés sont plutôt considérés comme des prisonniers de guerre qui se retrouvent en première ligne dans le conflit.
Le site d’information CAMEROUNWEB retrace le parcours d’une dizaine de camerounais sans papiers reconnus coupables d’avoir traversé illégalement les frontières russes et mis aux arrêts. Refusant d’être rapatriés, ils témoignent avoir été contraints de signer un contrat pour intégrer l’armée et être envoyés au front.
Du côté ukrainien, selon le Magazine L’EXPRESS, l’armée nécessite également d’être étoffée alors qu’elle fait face à une démobilisation due à la baisse de volontaires et à l’accroissement du nombre d’hommes réfractaires. Le gouvernement a pris comme mesure la facilitation des conditions d’enrôlement et un nouveau projet de loi prévoit des sanctions à l’endroit des réfractaires.
Par So Medj