GRÂCE AU STREAMING, LA MUSIQUE EN AFRIQUE GÉNÈRE DE PLUS EN PLUS DE REVENUS

D’après FRANCE 24, le marché mondial de la musique enregistrée a connu une dixième année consécutive de croissance en 2024. Le chiffre d’affaires du secteur a atteint le record de près de 30 milliards de dollars. L’AGENCE ECOFIN révèle que pour la première fois, les revenus enregistrés en Afrique Subsaharienne dépasse les 100 millions de dollars.

Selon la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), l’organisation représentant l’industrie mondiale du disque, ces revenus ont atteint 110 millions de dollars en 2024, en progression de 22,6%. Non seulement ces chiffres sont historiques pour l’Afrique Subsaharienne, mais ce taux de croissance est largement supérieur à celui de la croissance mondial. L’IFPI indique que la progression mondial n’est que de 4,8% portée par le succès de stars comme Taylor Swift ainsi que par les abonnements aux plateformes de streaming. C’est d’ailleurs le service de streaming qui est principalement le moteur de la croissance du secteur en Afrique.

D’après l’AGENCE ECOFIN, les revenus issus du streaming représentent aujourd’hui près de 70% du total de la musique enregistrée. Pour Angela Ndambuki, directrice régionale de l’IFPI pour l’Afrique subsaharienne, « il ne fait aucun doute que la technologie est un moteur essentiel de ce succès. Il est donc crucial (…) d’attirer davantage d’investissements dans l’ensemble du secteur de la musique enregistrée ». La technologie est donc un outil essentiel à l’essor du secteur de la musique en Afrique même si le rôle de l’Intelligence Artificielle (IA) reste une opportunité et également un défi dans un domaine dynamique avec un fort potentiel de développement futur. Pour la PDG de l’IFPI, Victoria Oakley, face à la protection des droits d’auteur, l’IA « sera l’un des enjeux majeurs de notre époque », en Afrique et ailleurs.

Par Inteuch Mac