Le 1er janvier marque la fin de Kwanzaa, traditionnelle fête culturelle afro-américaine devenue mondiale. Cette fête, dont les origines et la signification puisent leurs racines dans les cultures africaines (voir article du 26 décembre 2023) se déroule du 26 décembre au 1er janvier. Dans un communiqué publié sur “X” (anciennement Twitter), le président américain Joe Biden a souhaité « aux millions de personnes qui vont se rassembler en famille pour allumer les 7 bougies du Mishumaa Saba », un joyeux Kwanzaa. Kamala Harris, la vice-présidente américaine qui avait déjà révélé publiquement l’importance de cette fête depuis son enfance, a rejoint Joe Biden dans ses voeux.
Des médias outre-atlantique pointent du doigt le fait que les dirigeants américains célèbrent un événement dont le créateur, Maulana Karenga, a été emprisonné pour avoir torturé deux femmes croyant qu’elles l’avaient empoisonné. D’après le WASHINGTON EXAMINER, il serait également responsable de la mort de deux membres du parti Black Panther. Le magazine d’opinion VALEURS ACTUELLES parle de Kwanzaa comme « une fête créée par un criminel marxiste et nationaliste noir ».
Célébrée depuis bientôt 60 ans, à la base comme une sorte d’alternative aux festivités de Noël, la fête de Kwanzaa prône, entre autres, l’unité, la coopération économique ainsi que le travail collectif et la responsabilité. Cette fête a au fil des années pris de l’ampleur ; elle est fêtée dans le monde entier et même le président Trump, lors de son précédent mandat, avait posé un de ces candélabres à la Maison Blanche.
Par Inteuch Mac