Au milieu du fromage Minas du Brésil, de la cassave de Cuba ou du saké japonais, LE COURRIER INTERNATIONAL nous apprend que deux grandes traditions africaines viennent d’être distinguées par l’Unesco. Le rituel oriental du Henné et l’attiéké, spécialité culinaire de Côte d’Ivoire, intègrent la fameuse liste du patrimoine immatériel de l’humanité. Selon RFI, l’attiéké, semoule de manioc d’origine ivoirienne, est un pilier de l’alimentation dans le pays. En plus de cette inscription, le produit, qui est aujourd’hui populaire au-delà des frontières ivoiriennes, bénéficie dorénavant d’une protection commerciale faisant que seul le manioc fermenté en Côte d’Ivoire peut être appelé “attiéké“.
Dans un autre registre, la pratique du henné a bénéficié de l’appui de seize pays arabes pour être inscrite au patrimoine immatériel. Préparation qui sert à teindre les cheveux ou réaliser des tatouages symboliques lors de commémorations traditionnelles, le henné provient d’un arbre qui porte le même nom dont les feuilles sont broyées pour réaliser la préparation. Considéré comme une empreinte de symbolisme profond, le rituel du henné remonterait à l’Egypte antique selon LE FIGARO.
Ces deux grandes traditions africaines ont intégrées le patrimoine immatériel de l’Unesco lors de la 19ème session du Comité intergouvernemental qui s’est tenue jeudi au Paraguay. D’après 20 MINUTES se sont 66 nouveaux éléments qui entrent au patrimoine immatériel sous l’angle de traditions communautaires. LE COURRIER INTERNATIONAL note que le tissu traditionnel ghanéen appelé “kente” fait aussi partie de la liste des entrants cette année.
Par Marie Gaulade