Une récente étude menée par le Global FirePower et révélée par la BBC classe 38 pays africains parmi les 147 armées les plus puissantes en 2025. Aucun pays de l’AES ne figurent dans le top 10 des puissances africaines où l’on retrouve l’Egypte, l’Algérie et le Nigeria sur le podium. Mais selon LE MONDE AFRIQUE, le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont de leur côté concrétisé la formation d’une armée commune. Le ministre de la défense nigérien Salifou Mody vient d’annoncer que cette force unifiée va voir le jour dans les prochaines semaines pour lutter contre la menace terroriste.
Les trois pays sahéliens forment ensemble un territoire enclavé de près de 3 millions de kilomètres carrés sur lequel, depuis près de dix ans, des attaques terroristes se multiplient et perturbent la sécurité de la région. Pour rappel, l’alliance entre ces 3 pays a été originellement mise en place dans le but premier de lutter par une force militaire commune contre ce terrorisme, souvent revendiqué Al Qaeda ou Etat islamique. Au moment de l’annonce de leur retrait de la CEDEAO (communauté des états d’Afrique de l’Ouest), ces pays avaient formé la Confédération des Etats du Sahel pour formaliser une future coopération militaire qui se matérialise aujourd’hui.
Les pays de l’AES mènent déjà des opérations communes sur le terrain dans des zones où les terroristes sont actifs. Lors d’un discours à la télévision nationale, le ministre de la défense nigérien a indiqué que la future armée unifiée aura un effectif de 5000 hommes. D’après le COURRIER INTERNATIONAL, le Togo, acteur clé de la médiation régionale, a manifesté son intérêt pour rejoindre l’AES.
Par Inteuch Mac