Chaque année, Henley & Partners sort une édition du classement des passeports les plus puissants au monde, le Henley passport index. L’AGENCE ECOFIN révèle que trois passeports africains figurent parmi les 50 permettant de voyager le plus librement. Le journal LE PARISIEN indique que ce nouveau classement est globalement resté stable et c’est Singapour qui occupe la première position. Selon CNN, nanti d’un passeport de ce pays, il est possible de se rendre dans 195 destinations sans aucun autre document nécessaire. Pour le continent africain, les pays les mieux lotis sont Les Seychelles, l’Ile Maurice et l’Afrique du Sud respectivement classés, 25ème, 29ème et 48ème.
L’Afrique du Sud a gagné cinq rangs par rapport au classement précédent et permet à l’Afrique d’avoir un pays supplémentaire dans le top 50. Le passeport de l’état insulaire des Seychelles permet au titulaire d’accéder à 156 destinations dans le monde ; de son côté, le passeport mauricien permet d’ouvrir les frontières de 151 destinations, quand le sud africain peut se balader dans 106 pays sans tracasseries administratives. A l’opposé, il n’est pas bon être originaire d’Érythrée, de Libye ou de Somalie. Ces 3 pays sont les derniers de la classe sur le continent en termes de facilités de déplacements hors de leurs frontières.
De manière plus globale, c’est l’Europe qui est la mieux placée dans ce classement mondial. Après le Japon (193 destinations) qui occupe la seconde place derrière Singapour (195 destinations), on trouve 4 pays membres de l’Union Européenne à égalité sur la troisième marche du podium avec 192 destinations possibles sans besoin de visa : la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne.
Mis en place par le cabinet Henleys & Partners, ce classement mondial est fondé sur la base de la liberté de circulation des citoyens. Depuis 2006 et en collaboration avec l’Association Internationale du Transport Aérien, Henley & Partners analyse la réglementation des visas de tous les pays à travers le monde. Selon le président du cabinet, Christian Kaelin, cette étude prend de plus en plus de sens eu égard au dérèglement climatique ou l’instabilité politique qui « forcent d’innombrables personnes à fuir leur foyer en quête de sécurité et de refuge ».
Par Thiébaud Méocilé