Le secrétaire des Nations Unies, Antonio Guterres a profité de son passage au sommet Chine-Afrique pour prendre la parole. AFRICANEWS relate que le diplomate, aux manettes de l’ONU depuis 2017, a déclaré que dans un contexte financier morose, il faut soutenir les pays en développement. Pour le responsable de l’organisation internationale, il faut des changements importants notamment concernant la dette africaine dont il prône la restructuration. Entre pauvreté sociale et crise climatique, le responsable onusien pointe le fait que les pays africains peinent à surmonter leurs difficultés alors qu’ils croulent sous le poids de la dette. Lors de ce discours, il a fait la proposition de « réformes profondes du système financier international, obsolète, inefficace et injuste » notamment à l’encontre des pays en développement.
Le chef de l’ONU est un habitué des prises de parole pour un rééquilibre des tendances. Il s’est dernièrement exprimé sur la nécessité d’offrir un siège permanent à l’Afrique au conseil de sécurité de l’ONU ou sur l’intelligence artificielle qui a le potentiel de contribuer à sauver les objectifs de développement durable à condition d’une coopération internationale profitant à tous et pas seulement concentrée dans une poignée d’entreprises puissantes.
D’après RFI, lors de ce même séjour en Chine, devant les dirigeants africains présents pour le sommet, il a aussi appelé à réparer « les injustices historiques » envers l’Afrique. Même s’il se pose en chantre de l’égalité entre les états et en gardien de la paix internationale, LE FIGARO révèle le côté peu “productif” de ses agissements, notamment à cause du système en place au sein de l’organisation internationale ; un gardien de la paix désarmé à la tête de l’ONU comme le souligne le journal.
Par Kady Kane