Il y a un an jour pour jour au Gabon, les militaires chassaient Ali Bongo du pouvoir et plaçaient le général Brice Clotaire Oligui Nguema à la tête de la nation. Au moment où le peuple gabonais se prépare à fêter cette journée, RFI fait le point sur cette année de transition.
Selon la radio francophone, le gouvernement de transition a hérité de deux gros points noirs issus de la gestion précédente : le chômage et la pauvreté. LIBERATION évoque l’ombre des Bongo qui plane encore sur le pays. Les différentes mesures mises en place font face aux difficultés régionales et plus globalement à un contexte économique défavorable. Malgré tout, l’optimisme est de mise dans le pays comme le souligne au micro de RFI, Gabriel Zomo Yebe, professeur d’économie : « Tout le Gabon est en chantier et au moins, on a redonné confiance d’abord aux Gabonais ». Cette confiance se traduit par les préparatifs de la célébration de la première édition de la journée de la Libération. Selon GABONREVIEW, le gouvernement a annoncé la suspension du couvre-feu en place depuis la prise de pouvoir des militaires. Une levée temporaire de la mesure afin de permettre au peuple de commémorer en toute quiétude.
Le président de transition profite de ce vent positif qui donne à son treillis « des allures de costumes de chef d’état » comme l’écrit JEUNE AFRIQUE. Un bémol à cette mélodie est rapporté par le journal LE MONDE qui indique que les institutions internationales s’inquiètent de l’état des finances publiques. Le FMI annonce que la dette du Gabon pourrait atteindre 79% en 2025.
Par Lise Touarvraih