LA PREMIÈRE BOXEUSE VOILÉE D’AUSTRALIE VA COMBATTRE AUX JO DE PARIS

Le journal britannique THE GUARDIAN révèle l’histoire de Tina Rahimi, jeune make-up artiste d’origine iranienne devenue boxeuse pour l’Australie. La jeune athlète qui a remporté la médaille de bronze aux derniers jeux du Commonwealth, a la particularité de porter le hijab lors de ses combats.

En se qualifiant pour les JO de Paris, elle devient la première boxeuse voilée australienne à participer à une olympiade. L’athlète a profité de son exposition pour s’indigner quant au refus de la France d’autoriser ses athlètes à porter cette tenue. D’après le site OUMMA.COM, la sportive s’est indignée sur INSTAGRAM en indiquant que les athlètes françaises se voient obliger de choisir entre leurs convictions et leur sport. Pour elle, « personne ne devrait être exclu. La discrimination n’est pas la bienvenue dans le sport, en particulier aux Jeux Olympiques ». 

Avant le début des jeux, Amnesty International et plusieurs autres groupes avaient condamné cette règle et réclamé son abrogation au CIO mais sans succès. La sprinteuse française Sounkamba Sylla a dû trouvé un compromis pour participer à la cérémonie d’ouverture en portant une casquette sur la tête en lieu et place de son foulard. 

Pour la compétition, seules les athlètes français ont interdiction par leur fédération de porter des tenues à caractère religieux. Les autorités françaises, représentées par la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra, parlent de “neutralité” et de “laïcité”. Pour Amnesty International il s’agit de discrimination. Tina Rahimi s’apprête à combattre dans les prochains jours et se dit « reconnaissante de pouvoir concourir avec son hijab ».

Par Mohamed Ba