D’après l’analyse du NEW YORK TIMES, la situation politique aux États-Unis semble à présent limpide. Joe Biden, qui au niveau international vient de demander au Hamas d’accepter un cessez-le-feu avant le ramadan, est clairement candidat à sa réélection. Du côté des républicains, Donald Trump, malgré la concurrence de Nikki Haley au sein de son parti, se rapproche inexorablement de son investiture pour les les prochaines élections.
Le « Super Tuesday » aux États-Unis est, à côté de la présidentielle, l’un des jours les plus importants en matière électorale comme l’explique le journal LE POINT dans ses colonnes. Ce “super mardi” se tient le premier mardi du mois de mars quelques mois avant l’élection présidentielle. Cette étape est marquante car 16 états américains sur 50 votent pour se prononcer sur la personne qui doit les représenter pour les futures élections.
Dans cette étape en vue des élections de novembre 2024, sans grande surprise pour LE PARISIEN, Joe Biden et Donald Trump ont chacun remporté la quasi-totalité des primaires de leur parti. Donald Trump qui avait pour principale adversaire l’ancienne ambassadrice des états-unis auprès de l’ONU Nikki Haley, a confirmé sa mainmise sur l’électorat républicain. Sans un mot pour sa concurrente, il a dirigé ses réactions contre l’actuel locataire de la maison blanche expliquant qu’il est le pire président de l’histoire notamment en matière de contrôle de l’immigration et de maîtrise de l’inflation.
Dans un communiqué rendu public, Joe Biden a fustigé son futur adversaire pour sa détermination à diviser, provoquer le chaos et donc détruire la démocratie américaine. Selon les analystes du pays, ces réactions des deux leaders semblent indiquer la direction de leurs futurs thèmes de campagne respectifs avant l’élection de novembre prochain.
Par Oscar Faihsse