Le Parisien a partagé l’histoire exceptionnelle de Well Rimo. Réfugié à Montpellier, l’artiste peintre a vendu deux de ses toiles aux enchères en mars dernier, l’une à 10 000 euros, l’autre à 13 000 euros.
Italy 24 précise que l’artiste peintre a fui la Côte d’Ivoire pour des raisons politiques et est arrivé en France sur un canot en 217. Il se souvient de tout le voyage : “Même si tu me donnes 100 millions, je ne veux pas le refaire. La personne qui était sur ce bateau ce n’était pas moi. Là-bas, il y a quelque chose qui m’a quitté, quelque chose qui était très fort”. Après avoir dormi dans la rue à son arrivée sur le territoire français, il a obtenu l’asile pour dix ans en 2020.
Toujours selon Italy 24, il a aiguisé son talent à l’Institut des Beaux-Arts d’Abidjan où il a étudié pendant 1 an. Dans ses peintures mêlant street art, art pauvre, recyclage et même un peu pop art, les critiques voient différentes inspirations, ils voient surtout son histoire, la tradition africaine, la recherche et l’espoir. Ses œuvres pleines de couleurs rappellent une inspiration semblable à celle de Jean Michel Basquiat.
Midi Libre rapporte que la vente de deux de ces tableaux s’est faite lors d’une vente aux enchères à la salle des commissaires-priseurs Bertand De Latour et Jean-Christophe Giuseppi à Montpellier. Well Rimo partageait le catalogue avec des grands noms de l’art tels que Picasso, Di Rosa ou encore Cocteau.
Par Fode Kone