D’après le journal le Monde Afrique, ne nouvelle vague répressive frappe les opposants au Cameroun où une cinquantaine de militants, sympathisants et cadres du parti Maurice Kamto, Mouvement pour la renaissance, ont été condamnés en deux jours.
Les prévenus ont tous été arrêtés lors de deux manifestations, une en 2020 et l’autre le 27 décembre dernier. Ils ont été condamnés par le tribunal militaire de Yaoundé à des peines de prison ferme allant d’un à sept ans de prison ferme.
Les peines les plus lourdes, soit sept ans d’emprisonnement, ont été prononcées à l’encontre du professeur Alain Fogue, trésorier du parti, et Olivier Bibou Nissack, porte-parole de Maurice Kamto, principal opposant à Paul Biya qui est à la tête du Cameroun depuis 39 ans.
D’après l’analyste politique Aristide Mono, ces menaces, arrestations ou condamnations d’opposants et détracteurs du gouvernement visent à “neutraliser subtilement l’adversaire et, en même temps, envoyer un message d’intimidation à tous ceux qui nourissent des ambitions d’opposition radicale”.
Par Binta Sow