Alors que La Cédéao organise un sommet extraordinaire le 7 novembre pour statuer sur le Mali, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées sur la place de l’indépendance à Bamako en soutien aux autorités de la transition et pour dénoncer “l’ingérence de la communauté internationale dans les affaires internes du Mali”.
Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, qui est à la tête actuellement de l’organisation sous-régionale, avait délivré un message de fermeté quant au respect du calendrier électoral qui sont prévues à partir du 27 février prochain. Or, les responsables de la junte veulent organiser des assises nationales avant de fixer la date des élections. La tension est telle que le représentant de la Cédéao à Bamako a été expulsé en début de semaine.
De leur côté, les manifestants estiment que le Mali doit exercer la plénitude de sa souveraineté. Le secrétaire à la communication du mouvement Yerewolo-Debout sur les Remparts, Pape Diallo, a affirmé “son refus du diktat de la communauté internationale, particulièrement de la France et de la Cédéao”.
Les organisateurs ont annoncé que les manifestations de soutien au pouvoir en place se poursuivront jusqu’à ce qu’il y ait moins de pression de la part de la communauté internationale.
Par Binta Sow