Visée par la réglementation de la Fédération internationale d’athlétisme sur l’hyperandrogénie, la Nigérienne Aminatou Seyni peut finalement s’aligner sur l’épreuve du 200 mètres aux Jeux Olympiques de Tokyo.
Le nouveau patron de la Fédération Nigérienne d’Athlétisme, Alio Oumarou, a mis fin aux polémiques sur la disqualification de la jeune athlète. Ces rumeurs sont nées “d’une mauvaise interprétation de la correspondance de l’IAAF” a-t-il annoncé.
La World Athletics estime que les femmes hyperandrogènes, ayant une différence de développement sexuel, ont un avantage injuste en compétition. La fédération les interdit depuis mai 2019 de participer à des courses allant du 400 mètres au mile (1.609 mètres), sauf si elles acceptent de prendre des médicaments pour faire baisser leur taux de testostérone.
“Après consultation, il s’est trouvé que ma disqualification n’était pas réelle (…) j’ai réalisé que je pouvais participer sur 200 mètres aux Jeux olympiques de Tokyo et je suis soulagée” a commenté la sprinteuse sur Facebook.
La capitale du Japon, Tokyo, accueillera les Jeux Olympiques d’été du 24 juillet au 8 août 2021.
Par Mahamadou Cissé