UN GROUPE AFFILIÉ À AL-QAÏDA REVENDIQUE L’ATTAQUE TERRORISTE AU MALI

LE MONDE AFRIQUE nous révèle que des explosions ont eu lieu le mardi 17 septembre dans un camp militaire à Bamako. Coups de feu et explosions ont été entendus aux environs de l’aéroport, qui a été fermé en urgence, et autour de l’école de gendarmerie.

D’après LE FIGARO, le GSIM (groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) a revendiqué cette attaque il y a quelques heures. Dans un communiqué officiel, le groupe terroriste affilié à Al-Qaïda a indiqué que leur attaque sur l’aéroport militaire et le centre d’entrainement de la gendarmerie a causé « d’énormes pertes humaines et matérielles et la destruction de plusieurs avions militaires ». Par la voix de leur chef d’état major, Oumar Diarra, les autorités maliennes ont expliqué qu’il s’agit d’une tentative d’infiltration de terroristes ayant causé quelques morts. Le bilan officiel n’a pas été communiqué mais le gouvernement a confirmé que les quelques infiltrés ont été neutralisés et que la situation est à nouveau sous contrôle dans la capitale. 

Cette attaque revêt un caractère inédit sachant que la capitale malienne n’avait plus été ciblée depuis 2015. Selon JEUNE AFRIQUE, cette opération terroriste ébranle l’appareil sécuritaire malien autour de dates symboliques : à cinq jours de la fête de l’indépendance et le lendemain du premier anniversaire de la création de l’AES (Alliance des Etats du Sahel) qui regroupe des pays aujourd’hui dirigés par des gouvernements militaires de transition. Pour l’opposition, l’attaque est un signe que la situation sécuritaire reste défaillante face à la présence terroriste dans la région.

Par Mohamed Ba