Djimon Hounsou a récemment déclaré au Washington Post que son rôle en 1997 dans Amistad, un drame centré sur la traite transatlantique des esclaves, l’avait amené à mieux comprendre et à mieux connaître l’histoire de l’Afrique. Il a notamment appris comment la traite des esclaves a entraîné la perte des registres de naissance et des documents relatifs à la lignée des Africains.
Essence nous apprend que l’acteur de 58 ans, d’origine béninoise, a lancé une initiative afin de combler le fossé entre les descendants d’esclaves et leurs histoires ancestrales dans le cadre de la Fondation Djimon Hounsou. La fondation vise également à lutter contre l’esclavage moderne et la traite des êtres humains.
Vipzone Africa rapporte qu’en septembre dernier, la fondation a organisé la course inaugurale Run Richmond 16.19 sur trois continents : Richmond, aux États-Unis, Liverpool, en Angleterre, et Ouidah, au Bénin ; qui représentent des lieux centraux de la traite transatlantique des esclaves. Le parcours de 16,19 kilomètres est jalonné de points de repère historiques interactifs le long du chemin. Lorsqu’ils sont reliés par des lignes droites, les points de repère reproduisent le Triangle de la traite négrière transatlantique et le Triangle de l’espoir.
Hounsou a expliqué cette initiative en déclarant “J’ai pensé : qu’est-ce qui peut bien rassembler une masse de personnes venant d’horizons différents ? Et je me suis rendu compte que ce n’est qu’autour du sport et de la musique que l’on peut rassembler des gens d’horizons différents.”
Tisha Campbell