Harry Roselmack fait la tournée des médias à l’occasion de la parution de recueil intitulé “Nouvelles d’après 20h”, dans lequel il évoque plusieurs thèmes dont le #racisme.Tour à tour, il se met dans la peau d’une femme, d’un vieillard de 80 ans ou d’un enfant de sept ans. Violences policières, immigration, violences faites aux femmes : de nombreux sujets sont abordés, en écho avec l’actualité mais aussi avec sa carrière. “Ce n’est pas parce que j’ai présenté le Journal de 20 heures qu’il n’y a plus de problème lié à la discrimination, au contraire. Ça doit être le moment de se dire que ça marche. Il y a des gens qui peut-être doutaient qu’un journaliste noir puisse présenter un 20 heures normal, et moi je n’ai fait que présenter un 20 heures normal. Même si le lendemain matin de ma première (en juillet 2006), j’ai pu lire dans la presse : ‘Le journal a été présenté dans un français parfait’, comme s’il pouvait y avoir des doutes sur ma capacité à parler un bon français”. Le journaliste revient aussi sur un passage douloureux de son enfance, où il fut interdit d’accès à une boutique en raison de sa couleur de peau. Il avait cinq ans !
Par Sandy Matongue.