La situation politique en Haïti ne s’améliore pas depuis des mois. Le pays tout entier et notamment la capitale Port-au-Prince, est aux mains des gangs. Ariel henry, le premier ministre haïtien, a de nouveau tiré la sonnette d’alarme il y a quelques jours. Le journal 20 MINUTES indique que le chef du gouvernement par intérim a demandé en urgence le déploiement d’une mission de soutien policière et militaire. Sous la houlette du Kenya, une douzaine de pays se sont déjà accordés pour intervenir il y a quelques mois mais sans effectivité à ce jour. Insistant sur l’urgence de cette mise en place, le premier ministre a mis en lumière le fait que le pays est dans le chaos et qu’il est contrôlé à plus de 80% par les gangs.
Depuis l’assassinat du président Jovenel, il n’y a ni cadre politique, ni cadre législatif, ni cadre juridique. Selon le site de RADIO FRANCE, l’état de guerre dans lequel le pays est plongé a fait plus de 160 000 déplacés, des millions de personnes au bord de la famine et plus de 2000 morts depuis le début d’année selon l’ONU. Les États-Unis ont fait savoir qu’ils sont prêts à apporter un soutien logistique mais aucune force militaire au sol contrairement au Kenya qui entend fournir un minimum de 1000 hommes.
Par Tisha Campbell