QUELLES SONT LES CONCLUSIONS D’UNE ÉTUDE SUR LES EAUX SOUTERRAINES EN AFRIQUE ?

Alors que les chefs d’État sont réunis du 21 au 26 mars au Forum mondial de l’eau à Dakar au Sénégal, une étude publiée par WaterAid et l’Organisation British Geological Survey indique que la plupart des pays africains pourrait survivre à au moins cinq années de sécheresse, voir à plus de 50 ans pour certains, grâce à l’eau souterraine qui repose sous le continent.

Ce nouveau rapport révèle néanmoins que des millions de personnes n’ont pas suffisamment d’eau saine pour répondre à leurs besoins quotidiens et faire face aux impacts de la crise climatique. Le sous-investissement flagrant dans les services d’extraction d’eau souterraine et d’approvisionnement des populations les plus démunies, ainsi que la mauvaise gestion des ressources ou leur inexploitation, en sont les causes.

Ces organisations affirment que les eaux souterraines, présentes presque partout sous terre, dans les interstices du sol, du sable et de la roche, ont le pouvoir de sauver des centaines de milliers de vies et de protéger le monde entier contre le changement climatique.

En garantissant l’accès de chacun à l’eau potable, y compris dans les écoles et les hôpitaux, elles pourraient, toujours selon ce rapport, aider les communautés à se prémunir non seulement des impacts à évolution lente du réchauffement comme la sécheresse et les précipitations irrégulières, mais aussi à résister aux impacts à évolution rapide comme les inondations.

Par Kady Kane