Suite au dernier sommet qui s’est tenu en août 2023 à Johannesburg, l’organisation des BRICS qui était initialement composée du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine puis de l’Afrique du Sud, a acté son élargissement en invitant d’autres nations. RFI indique que depuis le 1er janvier 2024, l’intégration de cinq nouveaux membres est désormais officielle. L’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, et l’Iran viennent renforcer le groupe dans le but déclaré de se détacher de la domination occidentale et réinventer le système financier mondial trop influencé par le dollar américain.
Selon LA NOUVELLE TRIBUNE, cette décision marque un tournant pour le groupe qui devient une force économique qui représente près d’un tiers du PIB mondial. D’autres nations frappent à la porte, comme le Nigéria qui voit là un tremplin pour peser sur l’échiquier et influencer davantage les décisions économiques mondiales compte tenu de sa position de leader en Afrique.
L’Argentine, qui devait faire partie des nouveaux intégrants, manque à l’appel. Le nouveau président ultralibéral et pro-américain Javier Miel élu le 10 décembre dernier a officiellement rejeté l’invitation validée par l’ancien gouvernement. D’après FRANCE INFO, cette non-adhésion représente un manque à gagner important sachant que l’Argentine possède de sérieux avantages tant dans le secteur agricole, avec ses cultures de soja et de céréales, que dans le secteur des hydrocarbures avec ses gisements de gaz et de pétrole.
Par Inteuch Mac