La Constitution américaine interdit à un citoyen d’avoir plus de deux mandats en tant que président des États-Unis, mais n’empêche pas un président de revenir après son premier mandat. Cela n’est cependant arrivé qu’une seule fois dans l’histoire et il faut remonter à 1892, Grover Cleveland.”Si cela ne fonctionne pas, je me représenterai dans quatre ans”, a déclaré Donald J. Trump. Sa candidature pour 2024 garantit qu’il restera la force dominante du parti et jettera une ombre sur quiconque cherchera à lui succéder. Même, la possibilité que Trump se représente empêchera d’autres républicains de préparer leur propre candidature, de peur qu’ils ne contrarient Trump et ses dizaines de millions de partisans, dont beaucoup sont convaincus que l’élection a été volée. Les stratèges pourraient craindre d’être mis sur la liste noire lors d’un second mandat de Trump s’ils travaillent pour un autre candidat potentiel. Il faut aussi faire la cour aux donateurs, qui pourraient hésiter à s’associer à Trump. “La perspective d’un mandat du président Trump en 2024 va mettre en difficulté les autres candidats potentiels qui draguent les donateurs”.La perspective d’une future candidature à l’investiture de Trump force déjà les candidats potentiels de 2024 à répondre aux journalistes que Trump serait “certainement le favori et sera probablement le candidat” s’il se présentait. Le sénateur Tom Cotton s’est montré plus évasif lors d’une apparition sur Fox News, en déclarant : “Je sais que tout le monde aime spéculer sur les prochaines élections, mais je pense que nous devrions mettre cette élection sur la table avant de passer à cette spéculation”.
Par Phil D.