C’est dans la ville de Boston aux États-Unis que depuis quelques temps les symboles de la diversité sont forts. En septembre 2018 déjà, une élue locale noire Ayanna Pressley, a remporté une primaire face à un vieux routier démocrate, Michael Capuano.
Aujourd’hui, alors que deux femmes issues de l’immigration sont en compétition dans la course à la mairie de Boston, Anissa Essaibi George, d’origine tunisienne et Michelle Wu d’origine taïwanaises, la question brulante est de savoir si les Arabes sont considérées comme des personnes de couleur aux États-Unis.
Dans une interview sur GBH News, Anissa Essaibi George a déclaré “Nous nous sommes retrouvés dans cette position bizarre où il n’y a pas de place pour nous identifier comme Arabes”. En effet, sur les formulaires, ils doivent cocher la case “Blanc” au lieu de pouvoir s’identifier en tant que “Nord-Africain” ou “Moyen-Oriental”, en sachant qu’ils n’ont pas les mêmes privilèges que les Américains blancs.
Outre cette question d’identité qui risque d’alimenter nombre de débats, le prochain maire de Boston sera non seulement une femme mais également issue de la diversité sachant que le maire précédent, remplaçant le démocrate Marty Walsh devenu ministre lors de l’élection de Joe Biden, était une femme noire, Kim Janey.
Par Tisha Campbell