Après le nshima, plat traditionnel de Zambie et Malawi, ou plus récemment le couscous, spécialité culinaire de Tunisie, Maroc et Algérie, un autre plat traditionnel africain a également été honoré cette semaine par l’Unesco. Le fameux thiéboudiène du Sénégal vient d’être inscrit sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Le dossier d’inscription de ce plat national à base de riz, de poisson et de légumes, a été déposé en octobre 2020 par le ministre de la culture sénégalais, Abdoulaye Diop. Dans son argumentaire, il a précisé que la recette et les techniques de préparation sont traditionnellement transmises de mère en fille.
Même si le Niger et le Ghana revendiquent d’y avoir mis leur grain de sel, l’Unesco a tranché sur sa paternité, et le plat a répondu aux critères requis car il est “une chose vivante, qui respire, transmise de génération en génération et qui a un sens dans la vie des gens”.
Le président Macky Sall y est également aller de son message officiel : “Je salue l’inscription du ceebu jën, plat national sénégalais, sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco. C’est une belle illustration de la renommée internationale de l’art culinaire sénégalais.”
Par Sandy Matongue