L’épouse de Yaphet Kotto a annoncé le décès de l’acteur dans un long message sur Facebook.
“Je suis attristée et toujours sous le choc du décès de celui qui était mon mari depuis 24 ans, Yaphet. Il est décédé la nuit dernière vers 22h30, heure des Philippines. C’est terriblement douloureux d’annoncer cette nouvelle aux fans, aux proches et à la famille de mon mari (…) Tu avais joué des méchants dans certains de tes films mais pour moi tu étais un vrai héros et je ne suis pas la seule. Tu étais un homme bon, un bon père, un bon mari, un homme bien, une perle rare. Tu étais l’un des meilleurs acteurs d’Hollywood, une légende. Repose en paix chéri, tu vas me manquer tous les jours, toi qui étais mon meilleur ami et mon roc. Je t’aime, tu seras toujours dans mon cœur. “
Très apprécié des cinéphiles des années 1970 et 1980, il laisse le souvenir d’un comédien impassible, à la présence magnétique, capable de s’imposer en quelques instants à l’écran.
Il a fait ses débuts comme acteur professionnel à Harlem en 1960 dans “Othello” de Shakespeare avec une distribution intégralement noire. Il démarre ensuite à Hollywood dans “L’Affaire Thomas Crown” face à Steve McQueen.
L’acteur a été applaudi pour son interprétation du dictateur Dr. Kananga dans “Vivre et laisser mourir”, le premier James Bond de Roger Moore. Puis il a été nommé pour un Emmy pour son incarnation du dictateur ougandais Idi Amin Dada dans “Raid sur Entebbe”.
Il joue ensuite dans le drame “Blue Collar” de Paul Schrader, puis dans “Alien” de Ridley Scott, où il incarne le chef-technicien Dennis Parker.
Yaphet Kotto assurait avoir des liens généalogiques avec la reine Elizabeth II et avait intitulé sa biographie “The Royalty” en 1997.
Par Sandy Matongue