Situé dans la corne de l’Afrique, sur la côte sud du golfe d’Aden, l’État non reconnu de Somaliland organise des élections législatives et municipales. Ces deux scrutins sont fortement attendus car leur organisation a pris un retard important en raison d’une forte sécheresse et des désaccords entre les différents partis.
Les plus d’un million d’électeurs inscrits vont choisir les 82 membres de la Chambre des Représentants, la chambre basse du Parlement, ainsi que les 212 conseillers municipaux.
La Commission électorale assure tout mettre en place pour le bon déroulement de ces scrutins. 2 709 bureaux de vote ont été installés et plus de 1 000 policiers ont été déployés dans la capitale Hargeisa pour assurer la sécurité des électeurs.
Officiellement, la République du Somaliland est considérée internationalement comme faisant partie de la Somalie. Le Somaliland, qui s’est autoproclamé en 1991 République indépendante de la Somalie, se déclare comme l’État successeur du Somaliland britannique.
Une équipe internationale, financée par le gouvernement britannique mais gérée par l’Université de Londres, observe le processus électoral. Ces observateurs ont inspecté le matériel de vote ce week-end.
Selon la Constitution, seuls trois partis sont autorisés à présenter des candidats pour les législatives. Une règle qui s’applique aussi à l’élection présidentielle et qui a pour but de limiter le tribalisme politique.
Par Théodore Gomez