C’est en 2010 que les 11 États de la région du Sahel (Sénégal, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigéria, le Tchad, le Soudan, l’Érythrée, l’Éthiopie et Djibouti) ont créé l’Agence panafricaine de la GMV pour coordonner la mise en œuvre de l’initiative de la Grande muraille verte (GMV) et appuyer la mobilisation des ressources.
Longtemps considérée comme un programme de plantation d’arbres, l’initiative de la Grande muraille verte (GMV) a évolué vers un programme de développement rural. Il ne s’agit plus seulement de lutter contre la désertification, mais également de contribuer à l’agenda de l’accord de Paris et plus largement aux objectifs de développement durable (lutte contre la pauvreté, insécurité alimentaire et nutritionnelle, emploi, …) dans les pays du Sahel.
À la COP26 qui se tient actuellement à Glasgow, en Écosse, plus de 100 pays vont s’engager ce jour à faire cesser la déforestation et la dégradation des terres d’ici à 2030. Le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, a annoncé que sa fondation va prendre ce jour un engagement d’un milliard de dollars pour la restauration des terres, principalement en Afrique”.
Selon Emmanuel Macron, 48% des 19 milliards promis en janvier 2021 ont pu être engagés sur le terrain.
Par Sandy Matongue