Dans une interview accordée à TV5 MONDE, Sékou Ouedraogo, fondateur de l’African Aeronautics & Space Organisation (AASO), indiquait que plus de 50 engins spatiaux africains sont en orbite dans l’espace aujourd’hui. Issus d’une quinzaine de pays, avec comme précurseurs l’Afrique du Sud et l’Egypte, EUROPE 1 nous informe que le Sénégal est entré dans la danse avec “gaindesat-1A”, son tout premier satellite lancé dernièrement depuis la Californie.
Conçu et fabriqué par des ingénieurs sénégalais en collaboration avec le Centre spatial universitaire de Montpellier en France, ce nanosatellite va servir à surveiller le territoire et collecter des informations pour les services économiques et environnementaux du pays. Le président Diomaye Faye s’est réjoui de cette avancée en indiquant que c’est un pas majeur vers la souveraineté technologique du pays.
L’industrie spatiale africaine se développe et connaît une croissance constante ces derniers temps. Les atouts de cette technologie sont importants dans plusieurs domaines, de la médecine, à l’éducation, en passant par l’agriculture ou les télécommunications. Preuve de l’importance de ce secteur, en 2016, l’Union Africaine s’est dotée d’une agence spatiale pour promouvoir la coopération entre les états membres. Selon LA CROIX, une vingtaine de pays ont créé une agence spatiale nationale mais le fossé est encore grand pour que l’un d’entre eux possède à ce jour la capacité de mettre en orbite ses propres satellites.
Par Inteuch Mac