Marc Pulvar, grande figure du syndicalisme martiniquais décédé en 2008, est accusé d’avoir été un “pédocriminel” par trois femmes de sa famille.
“A l’âge de 7 et 10 ans, nos routes ont croisé celle d’un homme”, écrit la conseillère territoriale Karine Mousseau avec ses cousines Barbara Glissant et Valérie Fallourd, dans ce texte publié par l’AFP. “On l’encense aujourd’hui encore en Martinique, parce qu’il a été un militant, syndicaliste, défenseur des opprimés.”
“C’était l’oncle de la famille, le favori, adulé déjà, par tous. Une confiance totale, qui dure encore aujourd’hui de manière posthume, et que nous avons décidé de briser, une fois pour toutes”. “En finir avec cette héroïsation du personnage, ne plus jamais lui rendre un quelconque hommage à l’avenir et désormais penser à lui comme il le mérite: Marc Pulvar, alias Loulou pour les intimes, était un prédateur sexuel”, écrivent-elles.
Par Sandy Matongue