Laurent Gbagbo est revenu sur le devant de la scène politique en juin, après avoir passé près de dix ans à l’étranger. Il a été jugé et acquitté de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale.
Lors d’une réunion cruciale des dirigeants du parti, Laurent Gbagbo s’en est pris à son ancien Premier ministre, Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, et a proposé de “créer un nouvel instrument de lutte conforme à notre idéologie et à nos ambitions”, a indiqué le FPI. Un congrès pour sa mise en place pourrait avoir lieu en octobre, selon le FPI.
Selon un communiqué Laurent Gbagbo a déclaré que le FPI, “notre seul instrument de lutte politique, a été confisqué par M. Affi N’Guessan, et malgré les nombreuses tentatives de le raisonner, il insiste sur sa soi-disant ‘légalité'”. Il dénonce la volonté et l’entêtement de M. Affi N’Guessan à prendre le FPI en otage, foulant aux pieds des années de sacrifice des hommes et des femmes qui sont les militants du parti”. Il a demandé au comité central du FPI d’autoriser la mise en place d’un comité chargé de préparer un “congrès constitutif” pour créer un nouveau parti.
Par Sandy Matongue