RFI nous apprend que dans une lettre ouverte écrite de sa main en milieu de semaine, l’ancien président gabonais Ali Bongo, qui a cédé sa place au général Oligui Nguema suite à un coup d’état, donne de ses nouvelles après des mois de silence.
Vivant reclus dans sa résidence de Libreville, l’ancien chef d‘état a formellement affirmé son intention de se retirer totalement de la politique. « Je tiens à réaffirmer mon retrait de la vie politique et le renoncement définitif à toute ambition nationale », dit-il dans un texte transmis à l’AFP. Dans le même message il exprime ses regrets et ses manquements durant ses différents mandats mais demande l’apaisement et la clémence pour lui et sa famille.
AFRIMAG rappelle que sa femme Sylvia et son fils Noureddin sont toujours emprisonnés et poursuivis par la justice pour plusieurs chefs d’accusation graves, allant de la haute trahison contre les institutions de l’Etat aux détournements massifs de fonds publics, en passant par des malversations financières internationales en bande organisée.
Selon TRT AFRIKA, l’ancien président lui-même estime qu’il n’est pas libre de ses mouvements et qu’il est sous surveillance quotidienne. Les autorités en place évoquent des allégations mensongères et rétorquent que Ali Bongo séjourne dans sa résidence et il est totalement libre d’aller et venir voire même de quitter le pays. D’après son avocate, l’ex-président Bongo ne souhaite pas partir, tant que certains membres de sa famille sont sous les verrous, par crainte de ne pouvoir revenir ; d’où l’appel à leur libération formulé dans sa missive.
Par Inteuch Mac