Depuis le 14 décembre, la rumba congolaise a fait officiellement son entrée dans le patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
C’est sur Twitter que l’Unesco a annoncé que la rumba congolaise, dossier présenté conjointement par la République Démocratique du Congo e le Congo Brazzaville, était admise sur la liste. Elle y rejoint sa cousine cubaine qui est inscrite depuis 2016.
Selon le directeur de l’Institut des arts (INA) à Kinshasa, le Professeur André Yoka Lye, “c’est une musique des villes et des bars, de rencontre des cultures et de nostalgie, de résistance et de résilience, de partage du plaisir aussi avec son mode de vie et ses codes vestimentaires (…) la rumba est tentaculaire, présente dans tous les domaines de la vie nationale. Elle est marquée par l’histoire politique des deux Congo, avant et après l’indépendance”.
Elle a connu des hauts et des bas avec des stars qui font parfois polémique voire scandale, mais une chose est certaine c’est que, suite à cette distinction, les Papa Wemba, Grand Kallé, Tabu Ley Rochereau, Franklin Boukaka ou encore Pamelo Mounka sont heureux au paradis des ambianceurs des deux rives du fleuve Congo.
Par Tisha Campbell