Après deux siècles d’absence de reconnaissance, la mode africaine et ses créateurs sont célébrés au Victoria and Albert Museum, plus grand musée d’art et de design au monde basé à Londres.
Avec plus de 4 millions d’objets de collections et d’arts décoratifs provenant du monde entier, seules les œuvres africaines n’y étaient pas exposées. Désormais, selon la conservatrice du projet, Élisabeth Murray, “les milliers de visiteurs pourront profiter des œuvres de créateurs africains du milieu du 20e siècle et des designers contemporains émergents”. Elle confirme que “la créativité africaine a été grandement exclue ou mal représentée en raison de la division historique entre les musées d’art et d’ethnographie qui résulte de nos racines coloniales et de principes racistes ancrés”.
Selon French Morning London, l’exposition retrace l’évolution de la mode africaine, “depuis les années 1950. Les différentes pièces et créations exposées portent l’histoire complexe et la diversité du patrimoine et des cultures du continent. Toujours selon Élisabeth Murray, le spectacle offre un “aperçu du glamour et de la politique de la scène de la mode”. Cette exposition ne peut pas contenir toutes les créations africaines mais un aperçu fascinant a été réalisé pour les plaisirs des yeux. Selon l’AFP, le sculpteur El Anatsui a affirmé que “Le tissu est à l’Africain ce que les monuments sont aux Occidentaux”.
Par Christy Lyonella Nkollo