En Ukraine, un étudiant camerounais, Stanley Tany, s’est filmé et a posté sur TikTok une vidéo qui est devenue virale et dans laquelle il est en train d’être jeté hors d’un poste de police ukrainien après avoir été poursuivi à l’intérieur par des néo-nazis. Dans sa vidéo, on l’entend dire à la police : “Je ne peux pas sortir, ils veulent me faire du mal, je ne peux pas partir.”
Depuis que sa vidéo a été publiée, il n’aurait été vu par personne et on ne sait pas ce qu’il est devenu. Sur Twitter, le journaliste Richard Sudan affirme que plusieurs personnes rapportent que Tany est vivant, mais qu’il a été sévèrement battu et qu’il reçoit des soins médicaux en Allemagne.
De nombreuses personnes parlent de cette affaire et du racisme en Ukraine sur Internet et sont choquées que même la police n’ait pas tenu compte de la vie d’un homme uniquement parce qu’il est noir.
Alors que l’Ukraine a bénéficié d’une attention et d’une aide accrues, certains disent que les étudiants africains. Nadine White, correspondante et chroniqueuse pour The Independent, s’est récemment entretenue avec Korrine Sky, l’une des fondatrices de Black Women for Black Lives, qui s’est rendue sur le terrain pour soutenir les étudiants africains bloqués en Ukrainen n’ont pas reçu la même attention. “La situation est grave ; les étudiants en sont arrivés à un point où ils se sentent suicidaires”, a déclaré à The Independent Korrine Sky, étudiante en médecine qui était basée en Ukraine avant les attaques. “Chaque nuit, ils entendent des bombes alors que la nourriture et les médicaments sont peu nombreux. Ils ont perdu l’espoir et luttent pour voir une issue.”
Par Tisha Campbell