LA GUINÉE FRAPPÉE DE NOUVEAU PAR UN VIRUS AGRESSIF

Alors que depuis 2016 aucun décès dû à Ebola n’avait été constaté en Guinée, quatre personnes sont décédées de la fièvre hémorragique. 

Rémy Lamah, le ministre de la santé, a déclaré “On est vraiment préoccupés, il y a déjà quatre décès de la fièvre hémorragique à virus Ebola dans la région de Nzérékoré (sud-est), dont deux à Nzérékoré même et deux dans la sous-préfecture de Gouéké (…) Nous avons pris toutes les dispositions, une équipe d’alerte est sur place pour identifier les cas contact”Il a ensuite ajouté qu’”Il n’y a pas eu de résurgence depuis 2016 (…) Je suis inquiet en tant qu’humain, mais je reste serein car on a géré la première épidémie et la vaccination est possible”. 

Le Docteur Sakoba Keïta, patron de l’agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS) a annoncé qu’”Il y a une infirmière de Gouéké qui est tombée malade vers la fin du mois de janvier. Elle est décédée entre le 27 et le 28 janvier et a été inhumée le 1er février à Gouéké”. Selon lui, un patient s’était “échappé” mais a été retrouvé et a été hospitalisé à Conakry et “Toutes les dispositions ont été prises ». 

Une réunion de crise est organisée ce Dimanche. Rappelons que le virus Ebola était parti en décembre 2013 de Guinée forestière, avant de se propager au Liberia et à la Sierra Leone voisins. L’épidémie en Afrique de l’Ouest s’était achevée en 2016 après avoir atteint 10 pays, dont l’Espagne et les Etats-Unis, provoquant plus de 11.300 morts pour 28.600 cas recensés dont plus de 99% en Guinée (2.500 morts), au Liberia et en Sierra Leone.

Par Punchy’Lina