Africanews rapporte que, 2 ans après le début de l’affaire, le feuilleton judiciaire d’Isabel dos Santos, vient de connaître un nouveau rebondissement.
Selon un document judiciaire consulté par Lusa, l’agence de presse portugaise, les autorités angolaises possèderaient des preuves de détournement de fonds et de blanchiment d’argent commis par la fille de l’ancien président angolais, José Eduardo dos Santos.
VOA Afrique précise que la chambre pénale de la Cour suprême d’Angola a ordonné le gel de comptes bancaires et de participations dans plusieurs sociétés contrôlées par Isabel dos Santos, pour un montant total d’un milliard de dollars. Plusieurs de ces entreprises sont basées à l’étranger, y compris au Mozambique, au Cap-Vert et à Sao Tomé-et-Principe.
RFI indique que celle que les Angolais surnomment “la princesse” est recherchée pour détournement de fonds, fraude qualifiée, association criminelle, trafic d’influence et blanchiment d’argent par son pays. Elle est également sur le radar de la justice d’autres États, dont le Portugal. Une notice rouge émise par Interpol à son encontre a été émise mi-novembre. Elle risque une peine pouvant aller jusqu’à douze années de prison.
Par Binta Sow