D’après ARAB NEWS, c’est « la nouvelle qu’attendaient l’Arabie saoudite et les amateurs de football de toute la région ». Par la voix de Gianni Infantino, la FIFA a confié officiellement l’organisation du Mondial 2034 au royaume dirigé par Mohammed ben Salmane. LE COURRIER INTERNATIONAL rappelle que ce choix reste controversé tant le pays est régulièrement accusé de “sportwashing”, c’est-à-dire l’utilisation du sport pour détourner l’attention sur les autres sujets sociétaux. Selon le journal L’EQUIPE, plusieurs ONG ont publié un communiqué expliquant le danger d’une telle décision pour « les résidents, les travailleurs migrants et les supporters en visite ».
Dans le processus d’attribution de la compétition, l’Arabie saoudite a été choisie faute de concurrence. Depuis sa candidature l’an dernier, la monarchie était la seule candidate en lice après une procédure limitée aux confédérations asiatique et océanique ; l’officialisation de l’attribution n’est donc pas une surprise. Pendant que les médias locaux se réjouissent de l’annonce qui, d’après la SAUDI GAZETTE, est un moment décisif pour faire du pays « une plaque tournante du sport mondial », le NEW YORK TIMES relève que l’attribution s’est faite par visioconférence entre les membres des 211 fédérations, « sans la fanfare qui avait accompagné l’obtention de l’événement par les candidats précédents » et avec peu de médias présents au siège de la FIFA.
L’Arabie saoudite devient le deuxième pays du Moyen-Orient à accueillir le plus grand tournoi de football au monde, après le Qatar en 2022. Le Mondial 2030 de football a lui été attribué au trio Espagne-Portugal-Maroc, avec trois matchs prévus en Amérique du Sud.
Par Inteuch Mac