Le journal LE MONDE confirme que le M23, le groupe antigouvernemental qui agit dans l’est du Congo, a intensifié son avancée autour de la ville de Goma. D’après LE FIGARO, depuis quelques heures, des coups de feu retentissent dans la capitale du Nord-Kivu, assiégée par les combattants du M23 soutenus par des troupes rwandaises.
Plus tôt dans la journée de dimanche, constatant l’escalade alors que l’ONU a appelé Kigali a retiré ses troupes, Kinshasa a accusé le Rwanda de lui avoir « déclaré la guerre ». Par la voix de son ministre des affaires étrangères, le Rwanda a rétorqué se placer dans une posture de défense eu égard aux combats ayant lieu à sa frontière et présentant une « menace sérieuse à la sécurité du Rwanda ». Selon EUROPE 1, l’intensification de la violence dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) et dans la ville de Goma, a provoqué une réunion d’urgence de l’ONU. L’organisation qui peine a assuré une médiation convaincante entre la RDC et le Rwanda, dénombre autour de 4000 soldats rwandais présents dans la zone de conflit.
Dans une déclaration commune, les 27 pays de l’Union Européenne ont appelé le M23 a stoppé son avancée et ont demandé au Rwanda de se retirer du pays. L’Union Africaine a réclamé la « cessation immédiate des combats » et la « stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties ». La région, riche en ressources naturelles, est dans une instabilité structurelle depuis plus de 30 ans. Elle est considérée aujourd’hui comme une zone de guerre qui, selon SLATE, a déjà fait déplacer près de 7 millions de personnes et causé des millions de morts.
Par Mohamed Ba