Le 18 décembre dernier, le vatican et le pape François introduisait la déclaration “fiducia supplicans” dans les textes, permettant la bénédiction par l’église des couples homosexuels. Cette décision a provoqué une onde de choc dans le monde entier et de vives réactions chez les fidèles.
Le journal LA CROIX nous informe que les évêques africains préparent une réponse cinglante au Vatican. Le média ivoirien KOACI confirme que, dans leur grande majorité, les évêques catholiques d’Afrique s’opposent à la bénédiction des couples homosexuels sur le continent. Selon le “Human Dignity Trust”, une association de lutte contre la criminalisation de l’homosexualité, sur les 54 pays du contient, 31 ont des lois pénalisant l’homosexualité.
Dans le journal LE FIGARO, l’archevêque de Kinshasa, président des conférences d’Afrique, invite l’Eglise d’Afrique à proposer une déclaration commune après concertation. Fridolin Ambongo, qui est de fait le plus haut représentant de l’Eglise catholique sur le continent africain, a ajouté qu’il faudrait réfléchir à une position particulière sur ce sujet pour l’Eglise d’Afrique et le continent africain.
Dans plusieurs pays, cette décision ne passe pas, et, d’Abidjan à Kinshasa, de Lomé à Yaoundé ou de Naïrobi à Cotonou, les différentes conférences épiscopales nationales dénoncent “une dérive pontificale”. Même si face à toutes ces réactions, le Vatican a précisé qu’il ne s’agit pas de bénir les mariages homosexuels, pour le cardinal Ambongo, il est important que l’Eglise Africaine parle d’une seule voix afin de donner des orientations claires aux fidèles. La réponse officielle au Vatican des responsables religieux africains est attendue courant janvier.
Par Mohamed Ba