En Afrique du Sud, l’indignation grandit après que le pays ait appris que le Docteur Wouter Basson, surnommé « docteur La Mort » est toujours en exercice dans deux hôpitaux de la province du Cap-Occidental.
Ce médecin qui a travaillé pour le régime de l’apartheid, notamment en tant que chef d’un programme d’armes biologiques et chimiques, avait été acquitté en 2012 par la Haute Cour de Pretoria de 67 chefs d’accusation, dont meurtre, fraude et trafic de drogue et avait repris son activité de médecin trois ans plus tard.
Un an après, il avait été reconnu coupable par le Conseil de l’ordre des médecins d’infraction au code éthique, sans pour autant le radier de la profession. Il était poursuivi pour avoir notamment fourni des capsules de cyanure à des militaires et des drogues en vue d’enlèvements.
Le parti d’opposition, les Combattants pour la liberté économique (EFF), a qualifié dans un communiqué « d’aberration l’autorisation accordée au Dr Basson de pratiquer la médecine, que sa place est en prison et qu’il n’a exprimé aucun remords ».
Le groupe hospitalier a répondu à la polémique en précisant qu’« il ne pouvait interdire à un médecin, y compris le docteur Basson, d’exercer, à moins qu’une loi ne l’en empêche ».
Par Punchy’Lina