En mai dernier, The Harvard Crimson a rendu public le premier draft d’un rapport de l’Université de Harvard. Ce rapport litigieux est en lien avec l’enquête sur les ossements et autres restes humains collectionnés dans les musées de l’université ainsi que, l’examen de leur utilisation. L’université d’Harvard détient en effet, des reliques composées d’au moins 15 africains, probablement en vie du temps de l’esclavage aux États-Unis, et près de 7 000 Autochtones.
The Harvard Crimson dévoile l’introduction du dit rapport sur son site. On peut y lire “Notre collection de ces restes humains est une représentation frappante du racisme structurel et institutionnel”, révélant ainsi la participation de l’Université dans cette partie de histoire.
Suite à ces révélations, l’affaire a été reprise et étudiée par le conseil civil de la ville de Cambridge. L’université d’Harvard est désormais poussée à accélérer et finaliser la rédaction de ce rapport, pour un éventuel retour des restes humains autochtones à leur tribus, comme le requiert la loi fédérale de 1990.
La présidente de ce comité de Harvard, la professeure Evelynn M. Hammonds en colère, a déclaré, qu’il était “profondément frustrant que le Harvard Crimson ait choisi de publier ce rapport initial et incomplet”. Elle trouve irresponsable d’avoir publié ce qui, selon elle, pourrait mettre en péril l’enquête.
Par Tara Wiggins