FACE À L’ATTAQUE DU HAMAS EN ISRAËL, LES PAYS AFRICAINS RÉAGISSENT DE MANIÈRE DIVISÉE

Le samedi 7 octobre dernier au sud de l’Israël, une attaque perpétrée par le Hamas a fait plus de 250 morts et plus d’une centaine de disparus. Cette opération militaire surprise a fait réagir les dirigeants du monde entier dont les dirigeants africains. Le magazine LE POINT indique que l’Union Africaine demandent aux belligérants de revenir à la table des négociations. Certains présidents emboitent ce pas, tel le président kényan, William Ruto. Ce dernier demande de cesser les actions militaires. Après avoir condamné l’attaque du Hamas, le Togo, par la voix de Robert Dussey, ministre des affaires étrangères, appelle au dialogue et à la libération des otages. C’est ce même message  que le voisin égyptien veut faire passer en demandant de ne pas exposer les civils à des dangers supplémentaires. Le Sénégal et le Maroc marque leur préoccupation et demandent eux aussi le recours à la négociation.

D’autres pays sont un peu plus fermes dans leurs réactions. L’Afrique du Sud, historiquement défenseur de la cause palestinienne, a appelé à un arrêt des hostilités. L’ANC, mouvement de Nelson Mandela, a rappelé que cette attaque n’est pas surprenante eu égard à « l’occupation continue des terres palestiniennes par Israël ». La Tunisie et l’Algérie suivent également cette tendance. Le premier cité parlant de solidarité totale avec la Palestine, quand le second exprime la nécessité de protéger le peuple palestinien de l’oppression israélienne.

D’un autre côté, le journal JEUNE AFRIQUE relate que le président congolais, Félix Tshisekedi condamne les attaques avec fermeté. Une position qui rejoint celle de nombreux pays occidentaux comme la France ou les États Unis d’Amérique. Toutes ces différentes réactions reflètent les divergences des dirigeants du continent sur ce conflit où chacun semble défendre ses propres intérêts. 

Par Fode Kone