Le continent africain va abriter de nombreuses élections présidentielles en 2021. La sempiternelle question des alternances et des crises post-électorales est plus que jamais d’actualité. Pourtant le tableau est sombre lorsqu’il s’agit d’analyser les avancées démocratiques en Afrique.
14 janvier 2021, en Ouganda, Yoweri Museveni, va briguer un sixième mandat, âgé de 76 ans dont 34 ans au pouvoir, il fera face notamment au chanteur Bobi Wine, idole de la jeunesse.
Le 8 février 2021, la Somalie organise des élections dans un contexte tendu dans lequel les Shebabs imposent leur loi par la violence.
A Djibouti, en Avril 2021, Ismaïl Omar Guelleh, au pouvoir depuis 23 ans, entend briguer un nouveau mandat à 73 ans.En Afrique centrale le Tchad appelle au vote le 11 avril 2021. Le Maréchal Déby compte rempiler après plus de 30 ans de règne sans partage.
Au Bénin Patrice Talon se présentera devant le peuple pour un second mandat, autour d’une échéance fixée au 11 avril 2021. Face à lui, ses fidèles opposants Sébastien Ajavon et Lionel Zinsou.
Le 21 mars 2021, le Congo votera à son tour. Après 35 ans au pouvoir, Sassou Nguesso briguera un nouveau mandat à 76 ans.
Le 5 juin 2021, l’Ethiopie devra désigner un nouveau un premier ministre succédant à Abiy Ahmed.
La Zambie organisera une présidentielle à haut risque, en Août 2020, sous fond de contestation de la candidature du president sortant Edgar Lungu.
Poids lourd incontesté de la démocratie africaine, le Cap-Vert désignera un nouveau président succédant à Jorge Carlos Fonseca, qui cédera sa place après deux mandats.
Le mois de décembre verra les élections de la Gambie et de la Libye pour la première fois de son histoire.
Par Binta Sow